Chers citoyennes et citoyens,

Une séance du conseil qui tombe un 14 février, ce n’est pas particulièrement romantique. Merci à ceux et celles qui sont malgré tout venus suivre l’actualité municipale à Notre-Dame en ce jour de la Saint-Valentin.

Dur début de mois de février pour nos cols bleus. Trois bris d’aqueduc dans des secteurs différents de la ville ont monopolisé nos équipes au cours des derniers jours. Ces réparations se font dans des conditions difficiles en raison du froid et de la neige, en plus de la pression constante de rétablir l’alimentation en eau le plus rapidement possible pour nos citoyens. Je tiens à souligner l’excellent travail et le professionnalisme des cols bleus et de tous les autres employés qui interviennent de différentes façons pour réduire au maximum les inconvénients des situations fâcheuses pour nos citoyens. Et bravo aux résidents des secteurs touchés qui ont pris le temps de féliciter nos employés pour leurs efforts, de vive voix et par le biais des médias sociaux. C’est très apprécié!

À la séance de février, nous avons adopté une résolution pour demander au Centre de communication santé – Montérégie (CCS) de revoir sa gestion de la priorité des appels d’urgence. Avant Noël, une résidente âgée de Notre-Dame a composé le 911 après avoir fait une chute. À ce moment, le répartiteur du CCS a jugé que son état n’exigeait pas une réponse prioritaire. La dame a donc attendu en vain l’ambulance pendant plusieurs heures. Beaucoup plus tard, à la suite de l’intervention d’une voisine, le CSS a réévalué l’état de la dame et a communiqué avec les premiers répondants locaux pour qu’ils se rendent d’urgence chez elle, plus de six heures après le premier appel logé au 911. Pour éviter qu’une telle situation inacceptable ne se reproduise, le conseil demande au CSS d’informer nos premiers répondants de tout appel d’un résident de Notre-Dame, même s’il s’agit d’un appel non prioritaire selon les critères. Les premiers répondants locaux connaissent beaucoup mieux notre population et disposent de renseignements qui pourraient influer sur la codification d’un appel d’urgence. Dans ce cas, le fait de savoir que cette dame vit seule aurait sûrement déclenché une intervention plus rapide et évité à cette résidente de longues souffrances inutiles. 

Votre mairesse,

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